version française ci-dessous
Einstimmig verabschiedete der Lauterbacher Ortsrat eine von der SPD Fraktion eingebrachte Resolution zur Situation in der Großregion. Wie bereits vorher der Interregionale Parlamentarierrat und zeitgleich die Mitgliederversammlung des Eurodistrict Saar-Moselle wendet sich auch der Ortsrat des Völklinger Stadtteils an die Bundesregierung und fordert Erleichterungen für der Leben in der Grenzregion.
Als direkter Nachbarort von drei Gemeinden des Départements Moselle ist Lauterbach in besonderer Weise von den Einreiseverordnungen vom 2.3.2021 betroffen, die nach Einstufung des Départements Moselle als Virusvariantengebiet durch das RKI von der Bundesregierung erlassen wurden. Der Ortsrat wendet sich mit folgender Resolution an die Bundesregierung:
Wir weisen Sie darauf hin, dass das Saarland und Lothringen insgesamt und der Großraum Saarbrücken und Moselle Est im Besonderen eine Großregion bilden. In diesem gemeinsamen Lebensraum, wo schon unsere Vorfahren jenseits der damaligen Grenze arbeiteten, wo Bekannte und Verwandte hüben wie drüben leben, wo viele im jeweils anderen Land arbeiten, einkaufen und ihre Freizeit verbringen, Eltern ihre Kinder in Schulen und Kindergärten fahren, die sich der Gemeinsamkeit und Kooperation verpflichten, herrscht eine grenzüberschreitende Siedlungs- und Alltagskultur. Die Grenze hat hier jegliche Bedeutung verloren. Wir reisen nicht ins jeweils andere Land, sondern wir und unsere französischen Mitbürger*innen leben zusammen in einem gemeinschaftlichen Kontext. In Europa gibt es keinen anderen derart homogenen Lebensraum wie unsere Großregion, die sich diese Errungenschaften in vielen Jahrzehnten erarbeitet hat.
Anmeldepflicht, Test- und Nachweispflicht, Beförderungsverbot und Kontrollen erscheinen uns als Relikte eines alten, längst überwundenen Denkens in Grenzen. Der gemeinsame Alltag, das gemeinsame Erleben in unserer Großregion wird zerstört. Für uns zählt das Argument nicht, dass wir die einen diesseits einer nicht mehr existierenden Grenze schützen wollen und dass die anderen Träger eines Krankheitserregers sein sollen. Es ist uns wichtig, dass die enge Verbundenheit auch in einer gemeinsamen Bekämpfung der Pandemie besteht. Wir sehen uns in einem Raum, in dem konsequent und gemeinsam Krisen bewältigt werden, in dem lokale und regionale Maßnahmen getroffen werden, ohne Barrieren zu errichten. Dazu haben sich politische Entscheider*innen auch nach dem ersten Lockdown verpflichtet.
Daher haben wir kein Verständnis für die Einstufung der Teilregion Moselle als Virusvariantengebiet und sehen die vertrauten Beziehungen zwischen den Menschen und zwischen verschiedenen Instanzen unseres gemeinsamen Gebietes infrage gestellt.
Wir weisen auch darauf hin und stellen in Reaktionen unserer Mitbürger*innen fest, dass die getroffenen Maßnahmen nicht nur unkoordiniert und unverhältnismäßig erscheinen, sondern unserem Projekt eines gemeinsamen Europa und der Etablierung europäischer Werte jenseits von Nationalismen nachhaltig schadet.
Getragen von dieser Sichtweise einer gemeinsamen Großregion und Werten eines gemeinsamen Europa fordern wir Sie im Einzelnen dazu auf:
– Die auf französischer Seite anerkannte 30-Km Regel für Tagesfahrten ins Nachbarland auch von deutscher Seite her anzuerkennen
– Das Selbsterklärung-Dokument, welches im Frühjahr erarbeitet wurde, wieder zu verwenden
– Die Häufigkeit von Tests für alle betroffenen Personen auf einen PCR- oder Antigentest pro Woche zu reduzieren
– Den grenzüberschreitenden ÖPNV wieder in Betrieb zu nehmen
Wir bitten Sie, in Anerkenntnis der deutsch-französischen Zusammenarbeit und der deutsch-französischen Freundschaft sowie der europäischen Werte, unsere Forderungen zu erfüllen.
Le conseil communal de Lauterbach a adopté à l’unanimité une résolution sur la situation dans la Grande Région présentée par le groupe parlementaire du SPD. Tout comme le Conseil parlementaire interrégional et en même temps l’Assemblée générale de l’Eurodistrict Saar-Moselle, le conseil local du district de Völklingen s’adresse également au gouvernement fédéral et demande un soulagement pour la vie dans la région frontalière.
En tant que voisine directe de trois communes du département de la Moselle, Lauterbach est particulièrement concernée par le règlement d’entrée du 2.3.2021, édicté par le gouvernement fédéral après que le département de la Moselle ait été classé comme zone à variante virale par le RKI. Le conseil local s’adresse au gouvernement fédéral avec la résolution suivante :
Nous vous rappelons que la Sarre et la Lorraine dans leur ensemble et l’agglomération de Sarrebruck et Moselle Est en particulier forment une grande région. Dans cet espace de vie commun, où nos ancêtres travaillaient déjà de l’autre côté de l’ancienne frontière, où des connaissances et des parents vivent des deux côtés, où beaucoup travaillent, font des achats et passent leur temps libre dans l’autre pays, où les parents conduisent leurs enfants dans des écoles et des jardins d’enfants engagés dans la communauté et la coopération, une culture d’établissement et de vie quotidienne transfrontalière prévaut. La frontière a perdu toute signification ici. Nous ne voyageons pas dans le pays de l’autre, mais nous vivons ensemble avec nos concitoyens français dans un contexte communautaire. En Europe, il n’existe aucun autre espace de vie aussi homogène que notre Grande Région, qui a acquis ces acquis au fil de nombreuses décennies. L’obligation d’enregistrement, l’obligation de tester et de prouver, l’interdiction de transport et les contrôles nous semblent être des reliques d’une ancienne façon de penser en termes de frontières qui a été dépassée depuis longtemps. La vie quotidienne commune, l’expérience commune dans notre Grande Région est en train d’être détruite. Pour nous, l’argument selon lequel nous voulons protéger certains de ce côté d’une frontière qui n’existe plus et que les autres doivent être porteurs d’un agent pathogène ne compte pas. Il est important pour nous que ce lien étroit consiste également en une lutte commune contre la pandémie. Nous nous voyons dans un espace où les crises sont traitées de manière cohérente et conjointe, où des mesures locales et régionales sont prises sans ériger de barrières. C’est ce à quoi se sont engagés les décideurs politiques, même après le premier verrouillage. Par conséquent, nous ne comprenons pas la classification de la sous-région Moselle comme zone à virus et voyons les relations familières entre les personnes et entre les différentes instances de notre territoire commun remises en question. Nous soulignons également et constatons dans les réactions de nos concitoyens que les mesures prises non seulement semblent non coordonnées et disproportionnées, mais portent durablement atteinte à notre projet d’une Europe commune et à l’établissement de valeurs européennes au-delà des nationalismes. C’est sur la base de cette vision d’une Grande Région commune et des valeurs d’une Europe commune que nous vous interpellons en détail :
– Reconnaître la règle des 30 km pour les excursions d’une journée dans le pays voisin, qui est reconnue du côté français, également du côté allemand.
– Réutiliser le document d’autodéclaration qui a été élaboré au printemps.
– Réduire la fréquence des tests pour toutes les personnes concernées à un test PCR ou antigène par semaine.
– Réintroduire les transports publics transfrontaliers. Nous vous demandons, en reconnaissance de la coopération et de l’amitié franco-allemande ainsi que des valeurs européennes, de vous conformer à nos exigences.
Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)